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La rentrée n’aura jamais été si douce !

N’ayons pas peur des mots : tous les parents qui ont fait l’école à leurs enfants dans la dernière année méritent une médaille. Et une ovation. Et la reconnaissance infinie de tous ceux et celles qui n’ont pas eu à relever le même défi.

Jason Bellefleur, physiothérapeute et copropriétaire de Bellefleur Physiotherapy à Orléans, a deux enfants d’âge scolaire. De son propre aveu, la pandémie lui a fait mieux comprendre ses enfants et leurs besoins. Il décrit aussi l’incertitude et le stress causés par la ronde incessante des ouvertures, des fermetures et des réouvertures d’écoles. « L’adaptation a été le mot d’ordre de la dernière année », confie-t-il.

Quel euphémisme ! 

Car il ne fait aucun doute que les derniers mois ont représenté un exercice de haute voltige pour Jason et sa famille — et tant d’autres dans la même situation — qui ont dû maîtriser de nouveaux contenus pédagogiques, s’adapter au style d’apprentissage de chaque enfant et concilier des horaires travail-études conflictuels. Sans parler de la surcharge du réseau wifi ! 

Malgré tout, Jason se montre optimiste : « Les enfants ont une grande capacité d’apprentissage et je sais que les miens rattraperont vite tout retard potentiel dès la prochaine année scolaire. »

Son frère, Dave Bellefleur, et son épouse ont un garçon de trois ans qui fréquentait la garderie avant la pandémie. Malgré les défis de la dernière année, tout se déroule bien. En fait, Dave et son bambin ont pris plaisir à incarner le dicton « tel père, tel fils » en revêtant des couvre-visages assortis Papa tigre et Bébé tigre. « Nous avons de la chance, car il n’a aucune difficulté à porter un masque. C’est d’autant mieux, parce qu’il devra peut-être en porter un à l’école », déclare le physiothérapeute, également copropriétaire de Bellefleur Physiotherapy.

Jason et Dave ont repris le travail dès juin 2020, d’abord en tenant des consultations virtuelles par visioconférence, puis récemment, en réadmettant des clients à la clinique.
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